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Prévenir la déshydratation des personnes âgées est essentiel dans les EHPAD, car l’âge, et la perte d’autonomie sont des facteurs aggravant les risques de cette pathologie. Si ces structures médicalisées proposent une prise en charge de qualité, certaines technologies peuvent l’améliorer et réduire les impacts financiers liés à la déshydratation. Explications.

La déshydratation en chiffres

Rappelez-vous, en 2003, la France est touchée par une canicule exceptionnelle. Les températures records provoquent une véritable crise sanitaire. Selon l’Inserm, cette canicule aurait provoqué la mort de 19 490 personnes en France. Parmi les tranches de population les plus touchées ? Les personnes âgées, et notamment, les plus de 75 ans. À la suite de cet événement, les autorités prennent des mesures pour sensibiliser la population et mettent en place des procédures afin de limiter les risques sanitaires liés à la chaleur et à la déshydratation. Aujourd’hui, la prévention et les procédures mises en place semblent porter leurs fruits. Lors du dernier épisode de canicule de 2018 (deuxième été le plus chaud de l’histoire), 1 500 personnes seraient décédées des conséquences de la chaleur. Selon la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, aujourd’hui, 1 % des passages aux urgences seraient causés par des pathologies en lien avec la chaleur. Un chiffre qui grimpe à 3,7 % pour les plus de 75 ans. Parmi les personnes accueillies aux urgences en raison de la chaleur, la moitié souffre de déshydratation.

Concernant l’impact financier de la déshydratation, notamment pour les établissements qui accueillent des personnes âgées (particulièrement à risque), les chiffres manquent concernant les coûts liés aux moyens mis en œuvre pour prévenir la déshydratation. On sait seulement qu’en EHPAD, la déshydratation est l’une des cinq pathologies entraînant le plus de dépenses. En effet, 51 % des EHPAD auraient quotidiennement des résidents en perfusion (liée à la déshydratation). En moyenne, les traitements coûtent 750 euros par cas. Enfin, en cas d’hospitalisation, il en coûte en moyenne 6 000 euros… *

Déshydratation : quelle prise en charge dans les EHPAD ?

Au-delà de la chaleur, d’autres facteurs liés au vieillissement (diminution de la sensation de soif, altération des fonctions rénales), à des maladies et leurs traitements (médicaments diurétiques), ou à une perte d’autonomie (difficultés à se servir à boire par exemple) peuvent augmenter les risques de déshydratation chez les personnes âgées. Dans les EPAHD, le personnel soignant sait parfaitement reconnaître, prévenir et gérer ces risques. En effet, des procédures sont prévues et les équipes ont à cœur d’organiser avec soin la prise en charge de la déshydratation. Les équipes de ces structures mettent en place des dispositifs de veille permanents afin d’identifier les signes de déshydratation. Elles échangent entre elles pour faire circuler l’information, mais également avec les résidents et leur entourage. Elles informent sur les quantités à boire chaque jour. Elles proposent divers types de boissons (eau plate ou gazeuse, infusion, thé, café, bouillon, jus de fruit, etc.), et offre une alimentation suffisamment salée. Elles organisent et facilitent l’accès aux boissons. Elles incitent aussi à augmenter les quantités de boissons quand il le faut (hausse des températures, fièvre ou autres pathologies). Le but : s’adapter aux besoins et attentes de la personne accompagnée pour une prise en charge optimale. Or, une prise en charge de qualité nécessite du temps et des moyens…

Quelles solutions pour améliorer la prise en charge de la déshydratation dans les EHPAD ?

Afin d’améliorer la prise en charge de la déshydratation dans les EHPAD, Auxivia propose une solution innovante : des verres connectés. Leur fonctionnement offre de nombreux avantages pour les structures qui accueillent des personnes âgées. Pour les résidents, les verres sont faciles à utiliser (comme des verres normaux) et ils leurs rappellent de boire grâce à un signal lumineux. Il s’agit d’un outil motivant pour les patients. Pour les professionnels, ces verres permettent de suivre et contrôler l’hydratation des résidents. En effet, les verres comptabilisent uniquement le liquide qui a été bu (et non renversé). Via une plateforme de suivi, les données hydriques sont enregistrées et peuvent être personnalisées (objectif d’hydratation précis, alerte en cas d’hydratation insuffisante). Ainsi, les professionnels peuvent remonter beaucoup plus rapidement l’information et davantage adapter la prise en charge des résidents. De plus, la mise en place des verres connectés permet d’économiser des heures de suivi d’hydratation, sans pour autant en négliger la fiabilité. Enfin, la précision du suivi apporte une sécurité complémentaire pouvant permettre de limiter les perfusions et l’hospitalisation dont les coûts sont élevés.

Pour avoir plus d’informations sur nos verres connectés, ou pour les mettre en place dans votre structure, n’hésitez pas à nous contacter.

(*) Sources :